Mes coups de coeur du Salon Rétromobile 2024

Un salon qui m'en a mis plein la vue

Ayant vécu presque 4 ans sur Paris avant de venir vivre en Angleterre, je n'ai jamais payé de visite à ce salon si célèbre et si cotoyé. Il faut bien une première fois ! Maintenant je comprends mieux pourquoi les collectionneurs de grandes comme de petites voitures ainsi que les passionnés de voitures et véhicules anciens s'y rendent.

Par contre, je ne m'attendais pas du tout à ce que ce soit si immense et si intense ! Le salon s'étend sur trois pavillons et réunit une communauté passionnée de véhicules classiques : clubs, marques prestigieuses, fédérations, organisations, expositions, spécialistes, maison d'enchères, artistes et célébrités. Maintenant je comprends mieux pourquoi les collectionneurs de grandes comme de petites voitures ainsi que les passionnés de voitures et véhicules anciens s'y rendent. Autant vous dire que j’étais comme une enfant dans un magasin de bonbons, éblouie par tout ce qui se trouvait autour de moi !

Si j'ai un conseil à vous donner, c'est de ne surtout pas tout faire en une journée comme moi sinon vous allez être fatigués. C'est mieux de faire des demi-journées réparties sur plusieurs jours. Il y a énormément de choses à voir. Entre parenthèses, mon petit plaisir personnel était d'avoir ma boulangerie preferrée Paul aux quatre coins du salon et à la Gare du Nord. Leurs baguettes et leurs macarons sont irrésistibles !

Bref, je partage avec vous mes coups de coeur.

 

La Mercedes-Benz 300 SL Papillon

La vedette du salon

Avec ses portes papillon emblématiques ouvertes (et oh combien fascinantes !), je peux dire qu'elle était bien mise en valeur puisque que je l'ai repérée de loin ! Un vrai bijou ! Beaucoup de gens étaient attroupés autour, notamment des allemands.

Cette Mercedes a gardé son intérieur d'origine doté de sièges revêtus d'un tartan écossais bleu avec des lignes rouges discrètes et de deux valises en cuir bleu attachées avec des lanières en cuir.

Ce fut vraiment un privilège pour moi de pouvoir en approcher une de si près et de constater qu'elle est quand-même super bien conservée pour un objet de collection. Je n'ai pas osé m'asseoir dedans même si c'était tentant...

Celle-ci a eu les mêmes propriétaires de 1955 jusqu'en 2000 !

Rétromobile a vraiment mis l'accent sur Mercedes-Benz cette année puisqu'il y avait 3 versions au total : la 300 SL grise de 1955, la Roadster bleue de 1962 et 190 SL rouge de 1958 mise aux enchères par Artcurial.

Ce n'est pas un hasard si cette Mercedes-Benz 300 SL "Papillon" de 1955, admirée par des spectateurs du monde entier, avait le vent en poupe puisqu'elle célèbre ses 70 ans cette année. Elle s'est vendue pour une modeste somme de 1 427 440 €.

L' Aston Martin DB6

La deuxième voiture que j'ai forcément reperée tout de suite après était cette Aston Martin.

Au premier abord, toute excitée, je pensais que c'était une DB5 jusqu'à ce que j'ai réalisé après avoir fait le tour que c'était en fait une DB6 !

Cette Aston Martin DB6 MK I 1965 a été la deuxième voiture produite ! Son intérieur en cuir d’origine a été conservé. Elle n'a pas ete vendue aux enchères.

Elle est quasiment similaire à la DB5 à quelques différences... Par exemple, l'intérieur à l'arrière est plus spacieux et l'insigne sur le côté indique DB6 comme vous pouvez le constater sur la photo. Je n'ai pas eu le temps de jouer au jeu des 7 différences mais pour les fervents, il y a d'autres légères différences de tailles par-ci par-là (pare-chocs, pare-brise etc...)

À la rencontre de François Allain

Cette année marque le centenaire de l'autodrome de Linas-Montlhéry, un circuit qui a grandement marqué l'histoire du sport automobile français.

À l’occasion des 100 ans de l’autodrome, François Allain (à droite), le célèbre présentateur de l’émission Vintage Mecanic et parrain du circuit accompagné de Dominique Lanlaud (à gauche), l’éditeur du livre « Montlhéry par Henri Vachon 1950-1957 » étaient présents pour des séances de dédicaces.

J’ai eu l’occasion d’échanger quelques mots avec François Allain étant donné qu’il a restauré lui-même une DB5 ainsi qu’une DB4 et DB6 qui ont, me disait-il, à peu près le même principe au niveau mécanique.

Le livre retrace les moments de Linas-Montlhéry au travers des photos inédites d'Henri Vachon, qui était le célèbre photographe reporter qui couvrait les courses à l'époque. Cette piste s’étend sur 2,5km et de célèbres pilotes ayant détenus sur ce lieu même de nombreux records mondiaux. De nos jours, il est encore utilisé pour des essais et pour des évènements rassemblant des voitures anciennes.

Comme nous venons juste de lancer notre Ferrari 250 GTO, cela tombe à pic puisqu'elle a marqué l'histoire sur ce circuit même.

De l'Art qui sort de l'ordinaire

Rétromobile a aussi été l’occasion pour moi de découvrir de l'art, comme je suis une grande fan d'Art. Deux artistes en particulier ont vraiment retenu mon attention.

Fernando Costa : un artiste qui sait faire des étincelles

En se promenant dans les allées, je remarque tout de suite ces tableaux garnis d'authentiques morceaux d'une vraie Ferrari ! Il était impossible de passer à côté avec le fort contraste entre le rouge vif et le fond noir. J'étais tellement en admiration qu'il a fallu que j'aille lui parler ! Il m'a d'ailleurs tout de suite donné son livre (cf. photo ci-dessous).

J'admire vraiment des artistes comme Fernando pour avoir non seulement eu cette idée géniale et originale d'un projet de grande ampleur mais aussi pour avoir mis à exécution le découpage entier à la meuleuse d'une Ferrari 308 GT4 qui a appartenu à Charles Pozzi, pilote automobile ayant terminé 8ème lors du Grand Prix International de Nice en 1946.

Le tableau ci-contre comporte les pièces du capot moteur.

L'art du découpage métallique

Dans son livre, Fernando explique comment il a réussi à mettre la main sur cette Ferrari et son organisation méticuleuse par rapport au découpage en commencant par le toit, puis les portes et en terminant par les phares escamotables ce qui lui a pris 2 mois complets de travail acharné ! Un travail physique de dingue !

Il y avait 14 tableaux exposés au total. Sur les 2 tableaux comportant les portes, les clés faisaient même partie du chef-d'oeuvre, inserées dans les serrures. J'ai appris en lisant le livre que la couleur originale n'était même pas rouge mais bleue !

Il y avait également 2 sculptures comportant des pièces comme le volant, les pédales et autres... Fernando n'a absolument rien gaspillé de cette voiture.

Une bonne façon de recycler une voiture. Fernando fait aussi la même chose avec des panneaux de route.

Atelier Jalaper : des montres à partir de la carrosserie de vraies voitures

Le deuxième artiste qui vaut le coup d'être mentionné est Louis Jalaber, co-fondateur de l'atelier qui est basé en Belgique.

C'est sur un modèle réduit de la DB5 placé à coté d'une montre que mes yeux se sont rivés en me dirigeant vers la sortie. Curieuse, j'ai demandé plus d'informations.

Il s'avère que les cadrans des montres incorporés proviennent de vraies carrosseries de voitures. En regardant au travers d'une loupe, j'ai pu voir le travail de patine fait sur le métal.

Un savoir-faire et une tradition suisse

Un travail de précision qui se fait en 4 étapes : de la transformation à l'assemblage en passant par l'emboutissage et le marquage.

En tout cas, je trouve que c'est un bon moyen de rendre hommage à des voitures de légende telles que la DB5. Personellement, je suis preneuse. Je porterai bien un bel héritage automobile autour de mon poignet.

Mais à quand la gamme féminine ?

Un aperçu en images de quelques voitures présentes sur le Salon

Cette année a été apparemment un bon cru pour Rétromobile si on compare aux années précédentes puisqu'il y a eu des voitures exceptionnelles. J'ai adoré cette aventure et je vous donne rendez-vous l'année prochaine pour d'autres aventures.

Pour célébrer les 100 ans de MG, la MG EX181 de 1959, venue du British Motor Museum, était à l'affiche du salon.

Stirling Moss a détenu le 1er record de vitesse en 1957 avec cette voiture aérodynmique ayant atteint 395,31 km/h, record qui a été ensuite battu par Phil Hill, ayant dépassé les 400 km/h deux ans plus tard !

La Lancia 037 à l'honneur du Tour de Corse historique (5 au 12 octobre 2024) et du film Race for Glory

La Ferrari 250 GT California Spyder

A belle Ferrari LaFerrari grandeur nature !

Et pour terminer sur une note Bondienne...

 

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