Mes coups de coeur du Salon Rétromobile 2024
Un salon qui m'en a mis plein la vue
Ayant vécu presque 4 ans sur Paris avant de venir vivre en Angleterre, je n'ai jamais payé de visite à ce salon si célèbre et si cotoyé. Il faut bien une première fois ! Maintenant je comprends mieux pourquoi les collectionneurs de grandes comme de petites voitures ainsi que les passionnés de voitures et véhicules anciens s'y rendent.
Par contre, je ne m'attendais pas du tout à ce que ce soit si immense et si intense ! Le salon s'étend sur trois pavillons et réunit une communauté passionnée de véhicules classiques : clubs, marques prestigieuses, fédérations, organisations, expositions, spécialistes, maison d'enchères, artistes et célébrités. Maintenant je comprends mieux pourquoi les collectionneurs de grandes comme de petites voitures ainsi que les passionnés de voitures et véhicules anciens s'y rendent. Autant vous dire que j’étais comme une enfant dans un magasin de bonbons, éblouie par tout ce qui se trouvait autour de moi !
Si j'ai un conseil à vous donner, c'est de ne surtout pas tout faire en une journée comme moi sinon vous allez être fatigués. C'est mieux de faire des demi-journées réparties sur plusieurs jours. Il y a énormément de choses à voir. Entre parenthèses, mon petit plaisir personnel était d'avoir ma boulangerie preferrée Paul aux quatre coins du salon et à la Gare du Nord. Leurs baguettes et leurs macarons sont irrésistibles !
Bref, je partage avec vous mes coups de coeur.
Le livre retrace les moments de Linas-Montlhéry au travers des photos inédites d'Henri Vachon, qui était le célèbre photographe reporter qui couvrait les courses à l'époque. Cette piste s’étend sur 2,5km et de célèbres pilotes ayant détenus sur ce lieu même de nombreux records mondiaux. De nos jours, il est encore utilisé pour des essais et pour des évènements rassemblant des voitures anciennes.
Comme nous venons juste de lancer notre Ferrari 250 GTO, cela tombe à pic puisqu'elle a marqué l'histoire sur ce circuit même.
L'art du découpage métallique
Dans son livre, Fernando explique comment il a réussi à mettre la main sur cette Ferrari et son organisation méticuleuse par rapport au découpage en commencant par le toit, puis les portes et en terminant par les phares escamotables ce qui lui a pris 2 mois complets de travail acharné ! Un travail physique de dingue !
Il y avait 14 tableaux exposés au total. Sur les 2 tableaux comportant les portes, les clés faisaient même partie du chef-d'oeuvre, inserées dans les serrures. J'ai appris en lisant le livre que la couleur originale n'était même pas rouge mais bleue !
Il y avait également 2 sculptures comportant des pièces comme le volant, les pédales et autres... Fernando n'a absolument rien gaspillé de cette voiture.
Une bonne façon de recycler une voiture. Fernando fait aussi la même chose avec des panneaux de route.
Un savoir-faire et une tradition suisse
Un travail de précision qui se fait en 4 étapes : de la transformation à l'assemblage en passant par l'emboutissage et le marquage.
En tout cas, je trouve que c'est un bon moyen de rendre hommage à des voitures de légende telles que la DB5. Personellement, je suis preneuse. Je porterai bien un bel héritage automobile autour de mon poignet.
Mais à quand la gamme féminine ?
Un aperçu en images de quelques voitures présentes sur le Salon
Cette année a été apparemment un bon cru pour Rétromobile si on compare aux années précédentes puisqu'il y a eu des voitures exceptionnelles. J'ai adoré cette aventure et je vous donne rendez-vous l'année prochaine pour d'autres aventures.
Pour célébrer les 100 ans de MG, la MG EX181 de 1959, venue du British Motor Museum, était à l'affiche du salon.
Stirling Moss a détenu le 1er record de vitesse en 1957 avec cette voiture aérodynmique ayant atteint 395,31 km/h, record qui a été ensuite battu par Phil Hill, ayant dépassé les 400 km/h deux ans plus tard !